Cette pression n'a pas de réelles incidences sur la majeure partie du corps qui est composée de liquides et de solides incompressibles. Cependant, l'air présent dans les différentes cavités est affecté par cette pression. Le volume d'air présent dans les poumons est inversement proportionnel à la pression ambiante. Lors de la remontée, la pression diminue et l'air présent dans les poumons se dilate. Si le plongeur remonte trop rapidement, la pression pulmonaire peut entraîner de graves lésions. Sachez également que la pression provoque la dissolution de l'azote présent dans le sang. Plus le plongeur descend et plus son sang se charge d'azote dissous. S'il remonte doucement vers la surface, la pression diminue progressivement, l'azote reste soluble et est rejeté par les poumons au moment de la respiration. Si la remontée est trop rapide, la pression diminue trop vite et l'azote s'échappe sous forme de bulles pathogènes. Le plongeur risque alors un accident de décompression. Les bulles de gaz peuvent entraîner des problèmes de circulation et peuvent priver certains organes vitaux d'oxygène.
Les tables de plongée La vitesse minimum de remontée est de 15 m par minute. Si le plongeur a accumulé beaucoup d'azote pendant la plongée, il devra marquer une ou plusieurs pauses au moment de la remontée. La détermination du nombre de paliers de décompression, de leur profondeur et de leur durée se fait à partir de tables de plongée. Plongée (durée et profondeur) Palier 1 (durée et profondeur) Palier 2 (durée et profondeur) 30 minutes 20 mètres 3 minutes 3 mètres (pas obligatoire) 28 minutes 30 mètres 6 minutes 3 mètres 60 minutes 35 mètres 22 minutes 6 mètres 50 minutes 3 mètres Si vous plongez une heure à une profondeur de 35m. Les tables indiquent un premier palier de 22 minutes à 6m de la surface, puis un palier de 50 minutes à 3m. Si vous plongez pendant 30 minutes à une profondeur de 20m il n'est pas nécessaire de faire de palier de décompression. Il est conseillé cependant d'effectuer en fin de plongée un palier de 3 minutes à 3m de profondeur. C'est le "palier de principe".
la pression partielle d'azote est maximale au début, et ne peut que décroitre dans le temps. L'ensemble des calculs qui en découle ont une rigueur mathématique. Ils sont donc absolument fiable. En revanche, les hypothèses de bases sont, elle, plus ou moins éloignée de la réalité: en toute rigueur, il est rare de faire une plongée ou on on atteint le fond dès le début, et ou on ne fait que remonter par la suite. surtout, modéliser le corps humain avec 14 tissus différents est une approximation. En conséquence, la validation de ce modéle est complétement empirique. Autrement dit: on sert de cobaye à chaque plongée pour valider ces tables. Pour mémoire, les tables GERS 65, baties sur le même principe, ont été considérée comme fiable pendant 25 ans (1965 ->1990). La démocratisation de la plongée aidant, la physiologie du plongeur type a évolué: du nageur de combat de 1965, on est passé au vacancier plongeur amateur ayant une profession sédentaire. Conséquence, les physiologies des 2 profils de plongeur étaient complémentement différentes, et les tables GERS 65 ont générés de plus en plus d'ADD avec le temps, et ce malgré leur respect.
- On suppose que le coefficient de sursaturation critique doit être inférieur ou égal à 2. Ce coefficient est le rapport du volume d'air dissout dans le sang sur le volume d'air qui serait dissous à saturation dans le sang à la pression ambiante. Lorsque ce rapport est égal à 2, il faut faire un palier. Ce coefficient a été trouvé par Haldane en faisant des expériences sur des chèvres. Il avait remarqué que les chèvres avaient des accidents de décompression dans des conditions similaires à l'homme. - Enfin, on définit les paliers possibles: 3, 6, 9 et 12 m. On doit toujours effectuer les paliers à ces profondeurs. Si, d'après le calcul, on doit par exemple s'arrêter à 4 m, on choisit le palier inférieur, c'est-à-dire 6 m dans notre exemple. A partir de ces hypothèses, j'ai fait les calculs sur un fichier excel. Vous pouvez le télécharger ici: Sur la feuille 2 du fichier, il suffit de modifier la profondeur pour que la table de décompression se calcule toute seule. Pour être plus proche de la réalité, il a fallu que je multiplie le temps caractéristique trouvé expérimentalement par 3.
Les résultats, accessibles sur l'appli indique au plongeur, en tenant compte de sa physiologie personnelle, si les procédures de décompression qu'il utilise, sont adaptées à sa pratique. L'objectif d'O'DIVE est donc d'aider le plongeur à objectiver ses choix de procédures et l'orienter vers des stratégies de décompression pour faire progresser sa pratique et sa sécurité.
Ces 4 tables recto/verso (Nitrox 32/68, 36/64, 40/60 et tableaux donnant la valeur d'azote résiduel et les majorations pour plongées successives) ont directement été construites à partir des tables FFESSM à l'air. Ces dernières ayant été établies à partir des tables MN90 de la Marine Nationale. Les éditions Gap a été créé en 1988 par Georges Pajean. Les éditions Gap est une entreprise familiale qui est aujourd'hui dirigée par les enfants de M. Pajean; Guy, Olivier Pajean et Isabelle Rodriguez. Les Editions GAP sont spécialisées dans l'édition de livres sports et nature, plus particulièrement dans la plongée subaquatique. La société a fait le choix très tôt de se spécialiser dans une niche du milieu de l'édition. C'est en 1999 avec sa collection « Plongée Plaisir » dont l'auteur est Alain Foret, que la société a réellement pris de l'ampleur. En effet, cette collection a révolutionné les livres de plongée en les rendant plus clairs et plus esthétiques (incorporation de schémas et de photos sous-marine).
naturalizersingapore.com, 2024